Cellule d’écoute et ligne verte
Alors que les tunisiens sont contraints de rester chez eux ( pendant la période du confinement obligatoire ), de nombreux aspects de ce confinement ont accru la détresse psychologique chez les jeunes qui ont trouvé du mal à supporter l’impact psychosocial de la crise :multiplication des troubles anxieux, dépression, suicides et tentatives de suicide, insomnies et décompensation chez les plus fragiles etc
Cependant, des stratégies de réduction du stress existent. C’est un peu le sens de l’initiative de la cellule d’écoute mise en place par l’ASSF /ligue citoyenne/ministère de l’éducation, dans le cadre d’un programme subventionné par la commission européenne.
C’est pour faire face à ces situations de crise qu’intervient l’action du centre d’écoute « Hat Neka hal » ( trouvons une solution) destinée initialement au signalement des cas extrémistes violents dans le milieu scolaire et universitaire. En s’adaptant aux défis de la pandémie, cette ligne a été orientée vers les appels SOS, liées à l’impact du confinement sur la vie quotidienne des jeunes.
Une équipe de 5 spécialistes formés à l’écoute et à la prise en charge des personnes à risque travaille désormais , en étroite collaboration avec le ministère de l’éducation, dans le cadre d’un plan de soutien et d’assistance socio-psychologique (via une ligne verte) destinée aux jeunes touchées par le stress ou les différentes formes de violence quotidienne et domestique.
Une fois traité, les appels sont pris en charge par une autre équipe de psychologues formés aux méthodes de la médiation civique et qui ont pour tâche de rentrer en contact avec la personne en question.